Un mariage entre roman et nouvelle a été organisé pour la première fois à la bibliothèque municipale de Delmas.

Du 26 au 30 décembre, au centre culturel « Pye poudre », Réf-Culture a animé un séminaire d’éducation culturelle et artistique pour des enseignants et directeurs d’école. Cette aventure, qui touche l'art et le patrimoine, a pour but de donner à ces cadres du nouveau secondaire des outils qui vont améliorer l’enseignement des arts dans les écoles.

Ce vendredi 9 décembre, la Direction nationale du livre (DNL) a lancé la quatrième édition de la Foire internationale du livre d’Haïti (FILHA) sur le thème « La littérature enfantine». Tenue au local du palais municipal de Delmas jusqu’au dimanche 11 décembre, la FILHA a offert à son public un vin livresque où l’écrivain haïtien Gary Victor et l’édition Philippe Rey étaient les invités d’honneur. Jeunes et vieux s’étaient retrouvés une fois encore pour le plaisir de l’intellect.

Gerald Bloncourt, Gérard Chenet, René Depestre trois grands hommes dont la bravoure et l’engouement traverse les générations et le temps.

« Dans mes œuvres ce n'est pas tant un aspect nationaliste qui y sort, mais c’est ce côté familial que perd les gens que je traduis.

Jérémie ne verra pas son défilé de poètes, cette année. Matthew, sous ses eaux dévastatrices, a fait couler la cité des poètes. Le festival de poésie qui aurait eu six ans n’aura plus lieu.

Pour parler de notre sujet « La musique, art ou thérapie ? », nous avons rencontré le coordonnateur d’Haïti Jazz Club, Claude Carré. C’est ce musicien de jazz, chercheur en musicologie, artiste peintre de son état, auteur de "Traumas, débris et labyrinthes"; de deux recueils de poésie, "Vents d'azur" et "Libertés d'horizons" » qui répond à nos questions.

Une peinture n'est pas seulement de la matière ; elle est de la technique ajoutée au sentiment éprouvé qui s’écrit dans les formes et les couleurs.

Toute société, haïtienne ou autre, est un milieu qui possède une histoire et une conception qui évolue dans le temps. Cette évolution, portée par l'art, est écrite par l'artiste et gravée dans les œuvres. Depuis toujours, l'homme n’a jamais pu échapper à son destin, il a donc nourri l'espoir que l'œuvre qu’il crée perpétuera sa mémoire. Mais comment perpétuer une mémoire si les membres de la société n’ont pas une compréhension préalable de l'œuvre ? Ceci est tout un débat. Il pose encore les questions de l'importance de l'art et d'une éducation artistique dans une société. Le Nouvelliste, dans le souci d’élucider cette problématique sociale haïtienne, interroge le Dr en esthétique, Sterlin Ulysse, vice-doyen à la recherche à IERAH/ISERSS.

Loin de restaurer, l’objectif premier de la conservation et de la restauration d’une œuvre est de préserver le patrimoine.